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Ostéoporose : Une maladie silencieuse qui fragilise le squelette1

L’ostéoporose est souvent qualifiée de « maladie silencieuse » en raison de son évolution insidieuse, sans symptômes apparents jusqu’à ce que survienne une fracture. Cette pathologie systémique qui affaiblit progressivement les os représente un défi majeur en termes de diagnostic et de prise en charge particulièrement chez les populations âgées.1

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Aperçu de la physiopathologie

L’ostéoporose est une maladie osseuse métabolique progressive. Elle est caractérisée par une diminution de la densité minérale osseuse (DMO) et une altération de la microarchitecture du tissu osseux qui augmentent la fragilité de l’os et le risque de fractures.2

Sur le plan physiopathologique, l’ostéoporose résulte d’un déséquilibre entre la résorption osseuse par les ostéoclastes et la formation osseuse par les ostéoblastes.2,3

Chez les individus en bonne santé, ce remodelage est un processus continu et équilibré, régulé par l’hormone parathyroïdienne (PTH), la calcitonine, les œstrogènes, la vitamine D, certaines cytokines et d’autres facteurs locaux tels que les prostaglandines.2,3

Cet équilibre peut être perturbé et aboutir à une perte osseuse. La diminution des niveaux d’œstrogènes après la ménopause est l’un des facteurs de causalité majeurs chez les femmes. Les œstrogènes jouent un rôle crucial dans l’inhibition de la résorption osseuse et leur déficit conduit à une augmentation de l’activité ostéoclastique. Chez les hommes, une baisse des niveaux de testostérone avec l’âge a des conséquences similaires.1,3

En parallèle, l’activité des ostéoblastes peut être diminuée en raison de facteurs génétiques, de déficits nutritionnels (notamment en calcium et en vitamine D), ou de l’influence de cytokines pro inflammatoires.2,3

Les anomalies microarchitecturales de l’os ostéoporotique incluent une réduction de l’épaisseur des travées osseuses, une augmentation de la porosité corticale, et des modifications de la qualité du tissu osseux.1,2

L’os devient alors poreux et moins résistant, ce qui le prédispose à des fractures, en particulier au niveau de la hanche, de la colonne vertébrale et du poignet.2

En quelques chiffres

Un enjeu de taille face à une population vieillissante

Les enjeux sont importants dans la prise en charge de l’ostéoporose, tant au niveau médical que socio-économique.
Le vieillissement de la population prédit une augmentation de près de 40 % des fractures ostéoporotiques ces 15 prochaines années.5 Ces fractures, en particulier celles de la hanche, du poignet et de la colonne vertébrale, sont associées à un excès de mortalité et une perte de qualité de vie.1,4

Les dernières recommandations de l’Association Suisse contre l’Ostéoporose, met l’accent sur une nouvelle approche qui consiste à catégoriser les patients sur différents niveaux de risque en fonction de la probabilité de fracture ostéoporotique majeure. Les recommandations soulignent l’importance de l’évaluation des risques de fracture pour chaque patient à l’aide d’outils comme le FRAX (fracture risk assessment tool), qui intègre des facteurs cliniques et la densité minérale osseuse (DMO). La gestion non pharmacologique qui constitue le socle de traitement pour tous les niveaux de risque, inclut la modification des habitudes de vie, l’apport de calcium et de vitamine D. 6

La catégorie de risque de fracture détermine ensuite le traitement pharmacologique. Chez les patients définis présentant un risque imminent/très élevé en particulier, une approche plus agressive avec des agents de formation osseuse ou des anabolisants est maintenant recommandée comme traitement de première ligne. Dans toutes les catégories de risque, la surveillance continue et la réévaluation périodique des patients sont essentielles pour ajuster le traitement et prévenir les fractures futures. 6

Labatec répond à l’enjeu de santé publique que constitue l’ostéoporose grâce à une gamme de traitements adaptés au niveau de risque et aux besoins de vos patients et vous accompagne au quotidien.

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Vous accompagner dans votre pratique

* T-Score : nombre d’écart type (SD) entre la densité osseuse chez un patient et la densité osseuse normale d’un adulte jeune du même sexe. 

1. Collège Français des Enseignants en Rhumatologie (COFER). Ostéopathies fragilisantes. Item 128 UE 6. 7e édition. 2020.
2. Le manuel MSD – Ostéoporose. Consulté le 08/07/2024. Site mis à jour Sept. 2023. https://www.msdmanuals.com/fr/professional/troubles-musculosquelettiques-et-du-tissu-conjonctif/ost%C3%A9oporose/ost%C3%A9oporose
3. Inserm – Ostéoporose. Consulté le 08/07/2024. Site mis à jour le 10/10/2023. https://www.inserm.fr/dossier/osteoporose/
4. Willers C et al. SCOPE review panel of the IOF. Osteoporosis in Europe: a compendium of country-specific reports. Arch Osteoporos. 2022 Jan 26;17(1):23. 
5. Lamy O, Ferrari S. La mise en réseau est indispensable pour l’ostéoporose comme pour les maladies osseuses rares. Rev Med Suisse. 2023 Apr 19;19(823):743-744.
6. Ferrari S, et al. 2020 recommendations for osteoporosis treatmentaccording to fracture riskfrom the Swiss Association againstOsteoporosis (SVGO). Swiss Med Wkly. 2020 Sep 29;150:w20352.